Un Français de 33 ans, Tom Félix, est écroué depuis plus d’un an en Malaisie. Du cannabis a été retrouvé au domicile qu’il partageait avec son colocataire. Ses parents tentent de se battre pour le faire sortir de prison où les conditions de détention sont très dures.
A l’occasion de la sortie du film Une part manquante, de Guillaume Senez, inspiré de l’histoire de plusieurs clients du cabinet, Jessica Finelle apporte un éclairage quant aux enlèvements d’enfants par un parent au Japon .
Le 19 septembre 2023, François Zimeray et Catalina de la Sota ont saisi le Procureur de la Cour pénale Internationale d’une plainte pour déplacement forcé de population à raison des faits survenus au Haut-Karabagh en septembre 2023.
Un collectif d’avocats et d’humanitaires et de familles dénonce l’absence de volonté de la France de rapatrier de nombreux enfants encore prisonniers en Syrie.
« Il y a un décalage terrible entre une diplomatie qui se glorifie, à juste titre, d’avoir fait adopter des textes sur la protection de l’enfance et son incapacité à les appliquer là où cela demande de la créativité », développe l’avocat et ancien ambassadeur François Zimeray, en rappelant que les principales associations de victimes du terrorisme militent également pour ces retours.
« Au Japon, il existe une présomption de culpabilité et les procureurs sont fiers d’annoncer qu’ils ont un taux de condamnation de 99,6 % », a déploré l’un des conseils de M. Watson, François Zimeray, dénonçant un « harponnage politique ».
François Zimeray est l’avocat de Tom Félix, un Français de 33 ans arrêté le 9 août 2023 en Malaisie après que la police ait trouvé dans l’appartement qu’il partageait en colocation du cannabis :
« Il est de ces êtres qui s’efforcent d’aller bien pour rassurer leurs proches. Mais en réalité, sa détention est dure. Il vit dans un espace réduit, sale et bruyant, dans la promiscuité, sans intimité. Je lui ai parlé récemment par visioconférence, les cris couvraient sa voix. Ce garçon, sérieux et solide, la tête sur les épaules, n’a rien d’un backpacker (routard, ndlr) inconscient des règles du jeu local. Je suis convaincu de son innocence », estime Me François Zimeray, son avocat à Paris, « entré dans le dossier il y a quelques mois ».
Jessica Finelle et François Zimeray représentent la famille de Tiphaine Véron, disparue le 29 juillet 2018 lors d’un voyage au Japon :
« Les Véron sont représentés depuis mai par le cabinet d’avocats Zimeray & Finelle, choisi pour son expertise internationale notamment au Japon, où il a représenté Carlos Ghosn ou le Français Vincent Fichot, qui avait mené une grève de la faim en 2021 pour tenter de revoir ses enfants emmenés par leur mère japonaise.
Mais « six ans après la disparition de Tiphaine, le Japon n’a accompli que trop peu d’investigations pour la retrouver », a regretté Me Jessica Finelle, interrogée par l’AFP.
« La police japonaise n’a pas même ouvert d’enquête criminelle alors que cette disparition est immédiatement apparue suspecte », a-t-elle ajouté, s’interrogeant: « Pourquoi cette réticence à tout mettre en œuvre pour retrouver Tiphaine? » »
François Zimeray est l’un des avocats de Paul Watson, opposant historique à la pêche à la baleine, arrêté au Groenland en juillet 2024 en exécution d’un mandat d’arrêt international émis par le Japon :
« La voix posée, le verbe pesé, Maître François Zimeray est l’un des avocats du tempétueux activiste. Excellent casting : cet ex-ambassadeur de France au Danemark a aussi défendu l’ancien patron de l’alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn, quand il était détenu au Japon. Celui qui a par ailleurs été ancien ambassadeur pour les droits de l’homme démêle pour nous l’imbroglio diplomatico-judiciaire dans lequel semble aujourd’hui nassé le capitaine Watson ».
Jessica Finelle et François Zimeray sont les conseils de la famille de Tiphaine Véron, disparue le 29 juillet 2018 lors d’un voyage au Japon.
« Désormais, c’est le cabinet Zimeray & Finelle » qui accompagne les Véron. Il a travaillé pour Carlos Ghosn mais est spécialisé dans les enlèvements d’enfants entre deux parents de nationalités différentes.
« Nous avions besoin d’avoir une expertise internationale, notamment parce que tout ne passera pas par le pôle « cold case », mais aussi grâce à l’ONU, à l’Union Européenne et à nos enquêteurs privés », précise Damien Véron ».