m6 : « Japon : un Français se bat pour revoir ses enfants »
Maître Jessica Finelle accompagne Vincent Fichot dans le combat qu’il mène depuis quatre ans pour retrouver ses deux enfants enlevés par leur mère Japonaise.
Maître Jessica Finelle accompagne Vincent Fichot dans le combat qu’il mène depuis quatre ans pour retrouver ses deux enfants enlevés par leur mère Japonaise.
« L’indifférence à la dignité humaine, le recul des principes essentiels, la confusion générale et, sur les réseaux sociaux, la libération décomplexée de la méchanceté agressive sont des traits de notre temps. Ils ne peuvent être la marque de notre politique, pas davantage un instrument de mesure de nos intérêts. L’idée si répandue que la fin (notre sécurité) justifierait les moyens (abandonnons-les à leur sort) est contraire à ce qui nous constitue comme individus et comme nation. »
« Les filles de François Truffaut font ainsi savoir, ce samedi, dans un communiqué, qu’elles « dénoncent l’utilisation sauvage d’extraits cinématographiques au mépris du droit moral dont elles sont les gardiennes. Dans son clip de campagne diffusé le 30 novembre 2021, M. Eric Zemmour s’est cru autorisé à utiliser, entre autres, des images extraites du film A bout de souffle de Jean-Luc Godard sur une idée originale de François Truffaut ». (…) Leurs avocats François Zimeray et Jessica Finelle estiment que « l’atteinte portée au droit moral attaché à l’œuvre est une forme de profanation d’autant plus irrespectueuse que Truffaut, à l’exact opposé de Zemmour, aimait les gens dans leur variété et pour leurs faiblesses, il exprimait une vision généreuse et tendre de l’humanité. » »
« Lundi 22 novembre, certains de ses frères et sœurs, représentés par les avocats français François Zimeray et Jessica Finelle, spécialisés dans les affaires de droits humains, ont saisi le groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire. Dans une requête d’une vingtaine de pages qui ne porte pas sur le fond du dossier, ils dénoncent le traitement «inhumain et dégradant» imposé à Ghislaine Maxwell par le gouvernement américain. Avocat à la Cour d’appel de Paris, François Zimeray répond aux questions de Libération. »
« Les frères et sœurs de Ghislaine Maxwell dénoncent «de graves violations des droits de la défense et de la présomption d’innocence, des traitements indignes et dégradants que notre sœur a subis et continue de subir en prison où elle est détenue à l’isolement depuis 500 jours de façon injustifiée», selon un communiqué des avocats François Zimeray et Jessica Finelle, spécialisés dans les dossiers de droits humains. (…) «Il y a une ligne étroite qui sépare la justice de la vengeance. Nous ne nous battons pas contre les plaignantes mais contre l’arbitraire. Devant le tribunal de l’opinion publique, Ghislaine Maxwell a été présumée coupable, condamnée et diabolisée avant tout jugement», soulignent les avocats. Ils accusent aussi les autorités américaines de l’avoir incarcérée dans des conditions particulièrement dures. «Tout se passe comme si Ghislaine Maxwell subissait les conséquences de l’incapacité de l’administration américaine à préserver la vie de Jeffrey Epstein et à garantir son procès», avancent-ils. »
Le Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire a été saisi d’une plainte pour détention arbitraire à l’initiative des frères et soeurs de Ghislaine Maxwell, détenue aux USA depuis le 2 juillet 2020.
Dans leur requête, les avocats François Zimeray et Jessica Finelle, décrivent en détail les nombreuses violations du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ratifié par les Etats-Unis d’Amérique, et des « Règles Mandela » de l’ONU sur le traitement des prisonniers.
Cette démarche est indépendante de la défense sur le fond, assurée par les conseils américains de Mme Maxwell. Elle n’aborde pas la question des faits reprochés, de l’innocence ou la culpabilité mais se concentre exclusivement sur les conditions dans lesquelles Mme Maxwell est poursuivie et détenue. Elle interroge sur la possibilité même d’un procès équitable qui suppose que Mme Maxwell puisse bénéficier jusqu’à son jugement de la présomption d’innocence et exercer ses droits sur un pied d’égalité avec l’accusation. Au-delà du sort de Mme Maxwell, cette affaire appelle une réflexion globale sur la difficulté croissante, ressentie partout dans le monde, à juger de façon impartiale quand un accusé se présente devant la justice portant, outre le poids de son accusation, la charge de la violence médiatique.
La plainte déposée à l’ONU est disponible sur demande.
« Ce dénouement doit tout à l’obstination de ses soutiens, à la rigueur juridique et à la diplomatie. Convaincus de son innocence, nous n’avons jamais cédé à la tentation de découragement », se sont réjouis ses avocats, Mes Carole-Olivia Montenot et François Zimeray, dans un communiqué. « C’est pour Fabien la fin d’un long calvaire et pour nous une victoire émouvante. Quatre années d’une détention injuste et brutale qui le marqueront à vie. »
« Nous sommes heureux d’annoncer que Fabien Azoulay, détenu en Turquie depuis quatre ans, sera transféré en France aujourd’hui [mardi] », ont déclaré Maître Carole-Olivia Montenot et Maître François Zimeray dans un communiqué, saluant « l’aboutissement d’un long combat dans lequel la mobilisation de l’opinion publique aura été décisive » (…).
« L’appui dont il bénéficie en France de la part du cabinet d’avocats Zimeray & Finelle – qui défend neuf autres parents étrangers dans la même situation au Japon, et a commencé des actions à l’ONU, au niveau européen et auprès du tribunal de grande instance de Paris – n’a pas modifié la donne. De même que la demande formulée par le président français Emmanuel Macron, en 2019, au premier ministre japonais de l’époque, Shinzo Abe (2012-2020), après une rencontre avec M. Fichot et plusieurs pères dans le même cas ».